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Big in Japan

Journal - Japon - 26-09-2018




Il fallait que j’arrive à placer ce titre durant notre escapade au Japon, pas facile !!

Il s’agit du titre d’un tube sorti en 1984 et que seuls quelques quadras presque quinquas vont reconnaître, il participait à l’époque à mon entrée dans l’adolescence.... bien que je n’en sois pas encore complètement sorti, j’ai pris conscience que ce Tube était loin d’être un chef d’oeuvre !

Comme j’ai quand même adoré cette chanson, j’ai étudié ce que cela pouvait bien dire étant donné que c’est le titre qui me vient à l’esprit parlant du Japon. 

La traduction littérale ne veut rien dire .... enfin si, « Célèbre au Japon » ou encore « Connu au Japon ».

En fait, les paroles de la chanson évoquent les aventures de groupes musicaux étrangers ayant eu du succès au Japon et pas dans leurs pays.... 

Nous ne sommes pas venus ici pour nous présenter à « The Voice Japan », car nous n’avons à priori aucune chance. 

Pour avoir du succès dans ce pays, il faut faire de la  J.Pop. Stéphanie déteste cette musique, alors on va laisser tomber, d’autant que les seuls artistes français ayant eu du succés ici sont Dalida, Piaf et Brel, la concurrence est trop rude....

Et bien voilà, 15 lignes pour ne pas être arrivé à justifier le titre de l’article ... qui s’appelle « Big in Japan »... mais ça m’amuse !


Vous devez penser que nous n’avons pas grand chose à raconter puisque j’écris des lignes qui ne servent à rien, mais vous allez voir que le Japon a de quoi bien alimenter nos articles.....






Partis de Tokyo résolument décidés à prendre l’air dans les Alpes Japonaises et plus exactement dans la ville de Matsumoto, nous avons été déçus car nous avons pris un « but météo », faute d’une absence totale d’observation de nos pourtant multiples applications présentes sur nos phones.... 

Dommage, cette région semblait splendide...

Nous avons pu visiter quand même le magnifique château du corbeau dont la construction remonte au XVIe siècle dès notre arrivée. Endroit presque angoissant !!




Le lendemain, bloqués par une pluie battante nous sommes restés dans notre chambre d’hôtel japonaise, petite et chère.

En soirée, sortant de notre torpeur, nous avons déniché un restaurant typique pour un dîner des plus sympas... bien que la lecture de la carte nous faisant hésiter entre la dégustation de « Rectum de cochon », « d’intestins de chevaux » ou d’insectes en tout genre nous ait plutôt effrayés au début....




Finalement guidés par nos voisins de table, curieux, fort sympathiques et avec lesquels nous avons pu échanger toute la soirée...  « grâce » à nos smartphones, nous avons opté pour un Udon « oïchii »  et du poulet grillé tout aussi savoureux.




Mardi 11, le soleil ne se levant décidément pas dans ce pays.... nous avons pris la direction d’Osaka et de Kyoto, plus au sud... 

Nous avons pu faire nos premiers kilomètres à bord du Shinkansen... le TGV japonais toujours à l’heure et sans réservation obligatoire.




J’imaginais les Russes crispés à l’idée de prendre un TER français et de devoir se poser la question si celui-ci allait finir par arriver ou non...

Je n’ose pas imaginer un Japonais devant prendre le TGV, le 1er week end d’août dans toutes les gares de France....


Au risque de décevoir les amateurs de voyages essentiellement culturels, passionnés par l’histoire ancestrale des pays qu’ils visitent, moi, ce qui m’aura le plus marqué de ce pays, ce sont ces transports en commun...




Du fin fond de l’île de Shikoku un charmant train ne disposant que d’un seul wagon au Shinkansen ultra moderne qui relie Tokyo à Kagoshima en 4h à 300km/h en passant par les bus et métros locaux, vous pouvez donner à la personne qui vous attend sur le quai de la gare une heure précise d’arrivée pour l’apéro ou encore envisager une correspondance très courte.

Toujours une autre planète, ce pays !




Il existe une application mettant en réseau toutes les compagnies de transports en commun du Japon.. Une fois vos coordonnées de départ et d’arrivée entrées, celle-ci vous communique dans le moindre détail la totalité de vos trajets possibles... au début comme toute nouveauté il a fallu quelques heures d’adaptation et après tout semble facile.

Cela nous a rassurés et puis maintenant, tels des « habitués » nous allons à la gare sans nous poser de questions et sans trop anticiper, il y a en effet rarement plus de 15’ entre 2 trains en ville et un grand maximum d’une heure en rase campagne.

Nous avions lu que le Japon disposait du meilleur réseau ferroviaire de la planète, nous n’avons pas « encore » fait le tour du monde, mais il paraît difficile de faire mieux !

Si l’on rajoute à ces aspects le service de grande qualité et le confort, on aura presque dressé un portrait parfait... Il faudrait juste se calmer sur l’usage à outrance des climatisations qui nous congèlent....




Bien évidemment, ce n’est pas le seul point fascinant du Japon...




Ville moderne et très commerçante en son quartier de Dotonbori, Osaka nous a offert la vue d’un nouveau château, tout aussi spectaculaire que le premier, planté là, depuis le XVII siècle au milieu des immeubles qui ont poussé autour comme des champignons tout en préservant au mieux les espaces verts.



Nous avons pu assister à un entraînement de Kando.




À Kyoto, nos visites se sont orientées vers des lieux plus authentiques dans le quartier de Gion, la bambouseraie, ou la colline aux macaques qui vaquent à leurs occupations en se demandant bien (enfin j’imagine) pourquoi on les mitraille de photos.... 




A Nara, il y a presque plus de daims en liberté que d’humains...il a fallu prendre un peu de hauteur pour sortir de la masse.... décidément ce pays est si peuplé que les humains et les animaux vivent ensemble ?





Nous avons attendu 2 semaines pour comprendre la raison pour laquelle nous avons l’impression de voir autant de monde, tout le temps et presque partout....

Je vous le répète, nous n’avons pas beaucoup préparé notre voyage...


Le Japon, pays 2 fois plus petit que la France, a 2 fois plus d’habitants.


Cette découverte tardive commence à nous faire peut-être davantage comprendre certains us et coutumes tout autant fascinants qu’agaçants...


A Minoo, après une dégustation de takoyaki, une balade perdue sur les hauteurs de la ville, où en guise de nature, alors qu’il nous était précisé sur des panneaux que nous pouvions rencontrer des singes, ce sont de magnifiques bolets que nous avons croisé au milieu des temples...




Nous avons terminé notre visite de la région du Kansai par 2 jours au Lac Biwa le plus grand lac d’eau douce du Japon. 

Endroit que l’on espérait plus bucolique mais entre les zones de montagne très inhospitalières, la superficie de ce « petit » pays, il faut bien que les Japonais vivent quelque part...

Bien que l’eau y soit très agréable, les locaux « adorant » tellement la plage, nous y sommes bien tranquilles et rencontrons comme seuls voisins de « serviettes » une famille française vivant en Australie et passant leurs vacances ici... 

Pierre est très heureux de passer quelques heures avec Owen.





C’est ici que nous avons choisi de vivre notre première expérience de « chez l’habitant »... Nous avons passé 2 jours dans une famille très accueillante et dévouée pour faire en sorte que notre séjour se passe au mieux...




Une expérience intéressante qui se caractérise en outre par une tarification également surprenante qui va au-delà des prix pratiqués dans les hébergements plus classiques : hôtels, guest houses et auberges de jeunesse.

Malgré ce caractère irréprochable de l’accueil, communiquer pendant 2 jours avec son smartphone qui ne traduit pas très bien votre français en japonais, n’est pas chose aisée... je n’avais pas pris soin de vérifier que nos hôtes ne communiquaient pas du tout en anglais... cela rend les échanges complexes, voir impossibles chez des gens en plus peu bavards.....

Un séjour chez l’habitant où nous devions prendre nos repas à l’extérieur,  pas simple d’échanger, pour nous Français qui aimons ces moments importants de convivialité.

Sans émettre de jugement négatif, nous sommes tous les 3 d’un commun accord pour dire que nous ne renouvellerons pas cette expérience au Japon.




Nous avons commencé la 3ème semaine de notre aventure nippone en rejoignant l’île de Shikoku, qui est la plus petite des 4 grandes îles du Japon..  

La plus « nature » et la plus laissée pour compte des voyageurs...  sur ces aspects, elle nous a attiré... 

L’arrivée sur l’île en train toujours aussi à l’heure confirme ce que nous avions lu.





Néanmoins, à l’instar du Lac Biwa, les Japonais ont donc également choisi de s’installer sur les bords de la mer ce qui tend à dénaturer quelque peu les lieux...     et oui, chers amis, n’ignorez pas que vous vivez dans un pays dans lequel il existe une loi littorale qui confère à nos côtes un caractère tout à fait unique...  




Le « Pavilion Surf » qui nous accueille 4 nuits sera, malgré une météo encore bien mitigée, un endroit agréable. 

Nous n’avons pas fait grand chose ici, baignades, travail scolaire, barbecue, vidéos avec la famille en France, une petite balade à vélo, trier et classer les photos et écrits d’articles pour le blog....La semaine s’est écoulée rapidement.






Nous avons continué à nous interroger sur ces pratiques si différentes des nôtres et parfois des plus originales, par exemple, savez-vous qu’il est très compliqué de manger des fruits au Japon pourtant bien appétissants ?

Figurez-vous que dans ce pays, les fruits sont des produits de luxe, car comme pour beaucoup de choses, les Japonais n’aiment que les fruits « parfaits ». 

Ainsi, ceux-ci sont très chers....   3€ la pomme, et jusqu’à 12€ la grappe de raisin...  Oui, oui, vous ne rêvez pas !!  Les fruits ici se substituent aux fleurs si on est invité d’où le fait qu’on peut les découvrir dans un écrin de présentation.....  

Vous aurez compris que l’on a pas fait une indigestion de fruits au Japon.




Le typhon a laissé quelques traces, néanmoins le nettoyage des plages contrairement à celui des villes, de leurs voitures ou de leurs mains ne semblent pas être la préoccupation majeure des Japonais. 




D’autant plus dommage que la température de l’océan Pacifique ici est très agréable, et les levés de soleil des plus romantiques.




Nous avons quitté Shikoku vendredi 21 pour rejoindre Kyushu, la grande île du sud Japon en espérant trouver davantage de soleil et caresser les volcans...




À bientôt pour la dernière partie de notre aventure japonaise...

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