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Comme au Cinéma !

Journal - Australie - 09-02-2019




Pierre en a parlé dans l’article précédent qui nous a amené de la côte au massif des Grampians: les routes sont étonnamment désertiques surtout lorsque l’on arrive d’Asie.

Mais même par rapport à notre Europe, il faut bien reconnaître que le sentiment est parfois étrange.....




De Halls Gap à Mandurama nous avons eu l’impression d’être des acteurs de road movies, western, et séries américaines en tous genres.....




Samedi 26 janvier : Halls Gap - Bearii (Strathmerton)


Lorsque le 26 janvier nous quittons notre morceau de pelouse, rapidement nous espérons ne pas tomber en panne.....  J’ai souvent joué en France avec la jauge de la voiture que j’utilisais, ici, jamais...    à peine un peu en dessous de la moitié, je n’hésitais pas bien longtemps avant de saisir l’opportunité de remplir mon réservoir dés la 1ère station aperçue.




Les routes sont à la fois impressionnantes de part leurs formes avec des sections rectilignes de plus de 30 Kms que par leurs côtés  parfaitement entretenues....  il faut dire que parfois nous pouvons rouler pas loin d’une trentaine de minutes sans croiser le moindre véhicule...    c’est alors que mon côté “torturé” ressurgit et que je me demande comment il est possible que de telles routes existent ici avec si peu de traffic.




Immédiatement, je me souviens des routes népalaises et laotiennes si mauvaises et pourtant si usitées..  

Ces observations viennent une nouvelle fois ajouter à mon esprit quelques interrogations sur la possibilité que de telles déséquilibres planétaires continuent ainsi d’exister sans conséquences inéluctables sur l’humanité....  




Après avoir eu l’espoir que le camion de ”Duel” (Spielberg - 1971) n’ait pas pointé le bout de son nez dans mon rétroviseur, nous voilà à Echuca dans un décor “Rio Bravo” (H.Hawks - 1959) ou  “L’homme de la plaine” (A.Mann - 1955) où l’on peut presque apercevoir les fantômes de John Wayne et de James Stewart bien que nous soyons en Australie.



C’est dans l’après-midi que nous arrivons à Bearii, village complètement perdu où nous avons trouvé un Bed and Breakfast pour changer un peu des Campgrounds et afin de rentrer davantage dans la vie des Australiens.

Bien évidemment, nous prêtons une attention toute particulière encore au respect des multiples panneaux de signalisation routière prêtant par moment à sourire, tellement inattendus ou encore nous informant d’un danger plutôt surprenant !!







C’est dans une ambiance Hitchcockienne que nous arrivons dans cette ferme très isolée.

Mariea so friendly nous accueille....  si elle avait été un homme, on aurait pu y voir l’ombre de Norman Bates dans son Motel.





Afin de se débarrasser de cette naissante « Psychose », nous partons à la « découverte » de ce quartier où il n’y a rien, mis à part quelques mamifères nous observant telles d’étranges créatures.

Mariea cultive des amandiers, des oliviers. Ils récoltent du miel et essaient de vendre toute cette production locale en famille sur les marchés avoisinants ... quand même autour de 100kms autour de leur habitation !! Nous sommes bien en Australie ...




Cette promenade de fin d’après midi nous a permis de constater une nouvelle fois le goût très vintage et home made que les Australiens ont pour leur “mail box”, et elle a encore également remué notre imaginaire...




Après les Road movies, les Westerns, et les thrillers, c’est maintenant plutôt dans un film d’un certain Georges Romero dans lequel nous avions l’impression d’évoluer...




Nous nous demandons en effet dans quelle mesure, nous ne pouvons pas voir surgir des quelques bâtiments ou carcasses de voitures abandonnées un de ses célèbres zombies sortis tout droit de “Night of the Living Dead” (1968).





Après cette balade glaçante sous un soleil de plomb, le soir même, notre hôte nous cuisinera une somptueuse salade maison puis nous aurons le plaisir d’observer “Charly”, le koala sauvage qui affectionne les quelques eucalyptus de son jardin....   A la nuit venue, nous aurons la chance de voir celui-ci bouger ce qui est rare pour ce très fainéant mammifère....nul doute que celui-ci aura ainsi chassé les “mauvais esprits” pour que l’on puisse passer une nuit calme et reposante. 




Dimanche 27 janvier: direction Albury


Le lendemain matin, après un court passage sur le marché de Yarrawonga, qui n’est pas sans nous rappeler l’occident, nous rejoindrons la ville de Albury pour passer l’après midi et la nuit chez Chris.

Charmant Chris, tellement ours et timide certainement bien seul mais ô combien gentil avec une évidente volonté de partager...   Chris, I hate your strong accent....   dommage en effet que ce soit si compliqué tellement celui-ci s’apparentait à un Jean Gabin ou Vincent London Australien...   Nous avons quand même pu “commenter” ensemble la finale opposant Nadal à Djokovitch....   et avons une nouvelle fois passé une excellente nuit.




Lundi 28 janvier: Wagga Wagga




Le lundi 28 pour rejoindre Wagga Wagga, ce sont les “rôdeurs” de la non moins célèbre série The Walking Dead que nous aurions pu à nouveau voir surgir de partout....




Etonnant même d’imaginer qu’il faut avoir recours à un ferry transportant au maximum 3 véhicules pour traverser un endroit tellement désertique et étrange que même Rick, Michonne et Negan en trembleraient de peur !!! 




Après le miel, nous voici à nouveau dans un achat “confiance” de prunes.. Encore une fois, sur le bord d’une route nous sommes invités à acheter seuls et à laisser notre contribution...  nous ne cessons de nous dire que nous trouvons cette pratique absolument géniale, tellement idéale...





C’est dans un appartement en rez de chaussée vintage, rénové avec beaucoup de goût dans un quartier résidentiel ne présentant que peu d’intérêt que nous passerons la nuit suivante, seuls cette fois...



Mardi et mercredi 28/29 janvier: Mandurama


Nous continuons notre remontée vers les Blue Montains et donc Sydney.

Enthousiasmés par nos hébergements des derniers jours, nous choisissons de réserver une nuit dans une cabane proche d’une ferme de Mandurama...




Nous en rêvions, nous y sommes...   Seuls Charles, Laura, Carrie and Caroline Ingalls manquent à l’appel, nous sommes bien dans  “La petite maison dans la prairie”.

L’endroit le plus perdu qu’il nous ait été de voir dans ce pays....   

Awesome place...  (j’ai promis à nos hôtes, une partie de ce paragraphe en anglais !)...  désolé pour les puristes et perfectionnistes, je vais faire avec mes connaissances...




Thanks a lot Lizzy and Grant;  It was an amazing experience for us.

We arrived at the end of afternoon after a road without a great interest to see...  but we surprised about our adventure here...  

A lot of things we did and we saw. 

Immediately we arrived, we fed hens, dogs and calves.... 




In the evening in their pool, we spoke a lot with our hosts with a lot of mistakes of course, but we enjoyed it and it was the more important for all !!!

Finally, we decided to stay one more night...  we felt amazing well in this countryside...  




Our accommodation is not just beside their house, our hut is insulated in the middle of nowhere..  it’s fantastic...  




Lizzy and Grant told us, some last guests arrived and just before the night decide to leave, because they scared !! We laughed a lot but we could understand...   absolutely no noise, only wildlife...  




For our second day here, they proposed us to join them to move sheeps and cows...   a new time, it was fantastic to live this...




We could see their job ! And now Pierre has a new friend who is called Smokey..




Thanks a lot Lizzy and Grant.



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