Après presque 40 heures de bus entre Puerto Montt et San Pedro de Atacama que nous avons plutôt bien supporté tellement les bus Chiliens sont confortables, nous étions malgré tout impatients de retrouver un hôtel, un lit et une bonne douche.
Mais avant “le confort”, il nous fallait entériner nos engagements pris par mail avec l’agence de Santiago ATIAS pour les 3 jours à venir.
Lors de notre escapade en bateau dans les fjords de Patagonie, Frédéric et Mariannick nous avaient confiés que quelques années auparavant lors d’une première venue au Chili, ils avaient visité la région avec la compagnie de ce guide Franco-chilien.
Le souvenir impérissable que celui-ci leur avait laissé nous a convaincu malgré des tarifs au-dessus de la moyenne.
Nous voulions le confort de la langue et de la compréhension mais pas que...
Une fois les excursions programmées et réglées, nous avons également contracté notre départ du Chili avec une agence chilo-bolivienne pour que le samedi 4 mai nous quittions le nord du Chili pour passer en Bolivie par la frontière terrestre et ainsi visiter le Sud Lipez et le Salar de Uyuni.
Avant de rentrer à notre hôtel, nous faisons quelques emplettes végétales tellement les “repas” pris les 2 derniers jours à bord de notre bus étaient abominablement secs et sans saveur.
Nos 2 nuits moyennes dans le bus et le programme des jours à venir étant chargé, nous décidons de nous coucher assez tôt en ce dernier jour d’avril sans manquer d’observer cependant notre 1er coucher de soleil sur cette désertique région et les volcans qui l’entourent.
Le mercredi 1er mai, journée de grasse matinée franco-française, nous sommes levés aux aurores, pour aller prendre un petit-déjeuner “sunrise” avant de se lancer dans une petite randonnée dans la “valle de la Luna” afin d’y observer ces formations dunaires caractéristiques.
Puis nous découvrons la vallée de la mort où il convient d’être prudent lorsque l’on observe les paysages en contrebas...
Après un déjeuner autonome de retour au petit village de San Pedro, nous visitons l’après-midi la lagune de Chaxa pour y observer des paysages fabuleux et sa faune si envoûtante d’oiseaux remarquables et notamment les tous premiers flamants roses de notre voyage. Un peu plus loin, nous découvrons la lagune Tebinquiche, qui est pour les biologistes le vivier d’espèces vivantes les plus anciennes et pour nous, simples promeneurs, un lieu majestueux où nous observons des formations salines et la Cordillère volcanique des Andes.
La soirée sera l’occasion de jouer avec les reflets des Ojos del Salar, deux cratères remplis d’eau douces et de déguster de somptueux vins chiliens dans des verres à pied, lors d’un coucher de soleil mémorable.
De retour à San Pedro, nous partons retrouver nos amis “naviguant” Frédéric et Mariannick pour un dîner une nouvelle fois très “végétal”.
Le 2 mai, nous partons en direction de l’oasis de Toconao et nous découvrons son petit village avec son église dont la porte en bois de cactus semble passer dans le temps sans la moindre trace du temps qui file.
Puis viendra le moment de nous arrêter sur le chemin des Incas et du tropique du capricorne où notre guide Santiago nous conte avec passion l’histoire de ces peuples avant l’invasion espagnole.
Notre route nous emmènera admirer les lagunes Miscanti, Miñiques et Tuyactu à quelques kilomètres de la frontière argentine.
Nous en profiterons pour convaincre nos compagnons de route de tester les joies de la “gravité” à 4200m d’altitude....
Pour notre dernière journée d’excursion chilienne, nous découvrons les geysers d’El tatio et ses impressionnantes activités volcaniques.
Après le Japon et la nouvelle Zélande, nous nous sentons à nouveau tout petit devant cette activité souterraine bouillonnante ... nous profiterons d’une pause réconfortante pour tester avec nos compagnons du jour ces sources d’eau chaude dont il convient malgré tout de se méfier pour éviter la brûlure irréversible....
Notre toute dernière escapade dans le canyon ....nous permettra de découvrir la vallée aux cactus dont certains peuvent mesurer jusqu’à 5m: un cactus pousse d’un centimètre par an donc 500 ans.
Nous terminons donc notre séjour au Chili ce vendredi 3 mai après 26 jours qui nous ont permis de découvrir que la réputation de l’Amérique du sud sur la beauté de ses immenses étendues était totalement réelle.
